L’enquête de terrain menée au Japon en 2016 m’a permis de prolonger ma réflexion amorcée à Naples sur la part des sentiments et des ressentis dans l’engagement politique. Souvent, les entretiens menés en tête à tête avec les élus japonais resurgissent dans mes questionnements actuels sur cette place paradoxale des émotions dans la décision politique. Avec l’accord des PUG (coopérative éditeur de savoirs), je mets ici en ligne le chapitre 4 de l’ouvrage Des élus sur le divan qui évoque ma conclusion étonnée : “Cette immersion japonaise est trop rapide et ciblée pour tirer des conclusions. Pour autant, c’est la principale surprise des entretiens, les résultats suggèrent une forme d’universalité dans les façons de ressentir et de vivre les passions du pouvoir local.” (dernière ligne p. 185)
Faure A., 2016, “Chapitre 4. Contrepoint : la politique des signes au Japon“, Des élus sur le divan. Les passions du pouvoir local, PUG, Grenoble, p. 161-186 – HAL-SHS
